Deux années occupées pour Entrepreneuriat Haute-Yamaska

AFFAIRES. Un peu plus de deux ans après sa création,  Entrepreneuriat Haute-Yamaska a déjà rencontré 246 nouveaux promoteurs intéressés à lancer une entreprise sur le territoire, en plus d’avoir organisé 45 activités ayant suscité la participation d’environ 780 personnes.

Le conseiller aux entreprises Frédérick Bonner se dit d’ailleurs extrêmement fier de ce bilan, qu’il se doit néanmoins de nuancer. «On ne peut pas vous le cacher, ce n’est pas 100 %, ce de ces gens (rencontrés) qui vont démarrer, bien entendu […]. Mais je pense qu’en facilitant le processus de démarrage d’entreprise, on peut et on pourra augmenter le taux de démarrage effectif. On l’estime actuellement à environ 30 %».

Cette statistique grimpe toutefois à 80 % toutefois chez les aspirants entrepreneurs qui ont bénéficié, au cours des 24 derniers mois, d’un coup de pouce financier octroyé par l’organisation, par exemple les mesures Soutien au travail autonome (STA) ou Fonds local d’investissement (FLI).

Jusqu’ici, l’instance qui prône l’approche Lean Startup est majoritairement venue en aide à des personnes âgées de 35 à 45 ans. «Pour nous, c’est une bonne nouvelle dans la mesure où l’on pense que la Haute-Yamaska possède les attraits pour attirer des gens qui veulent faire autre chose de leur vie suite à une (première) carrière», ajoute M. Bonner.

Environ 44 % de ces personnes sont des femmes, principalement diplômées de niveau collégial. Si la plus grande partie provenait de Granby, 12 % de ceux et celles ayant sollicité l’aide d’Entrepreneuriat Haute-Yamaska étaient de l’extérieur du territoire. Rappelons que l’une des missions de l’organisation est de présenter le territoire comme favorable à l’implantation d’une entreprise ainsi qu’attrayant.

Plusieurs modèles de réussite

Les modèles positifs et innovants qui se sont développés avec le partenariat de l’organisation ne manquent pas, ajoute M. Bonner. «Parmi les exemples, rappelons Les Mollets Frisquets, MoMa sur meure, Cru Passion Gourmet qui offre des meules de noix crues, KINESIQ qui est présentement en incubateur ici (au Centre d’innovation et de technologies industrielles de Granby), Vignes chez soi ou Un par un Canada», énumère le conseiller en entreprises.

Le propriétaire de la dernière entreprise listée, Stéphane Paradis, connaît d’ailleurs un essor impressionnant et révolutionne actuellement le domaine du sport à partir de sa maison de campagne de Shefford. Œuvrant dans la fabrication de bâtons de ringuette et de ballon sur glace, un marché de niche très peu développé au Canada, Un par un Inc. exportera dans douze pays lorsque la compagnie fermera les livres de sa toute première année financière sous peu.

«Tout ça n’aurait jamais été possible sans que je sois venu ici à peu près trois fois par semaine pour demander des conseils aux gens qui m’aiguillent là-dedans», explique M. Paradis, qui estime avoir obtenu un  «coup de main absolument extraordinaire». L’entrepreneur a d’ailleurs profité du STA, ce qui lui a permis de se concentrer à 100 % sur le lancement et le développement de son projet.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Tout personne interpellée par le sujet, qu’elle soit ou non déjà en affaires, est invitée à prendre part à l’événement «Vivre l’entrepreneuriat», qui se tiendra le 15 novembre prochain à l’espace collectif de travail Noburo, à Granby. La journée,  organisée dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, comportera des ateliers pratiques, des conférences et des panels. Geneviève Everell, de Sushis à la maison, la coach professionnelle Lyne Cathcart et l’expert en marketing digital Guillaume Joly y prendront notamment part. Pour information et inscription, visitez le www.eh-y.ca.

Entrepreneuriat Haute-Yamaska, un volet de Granby Industriel, a été créé suite à la fermeture du CLD du secteur et se charge désormais du développement et du soutien à l’entrepreneuriat sur le territoire, de la validation de l’idée d’affaires à sa mise en œuvre.

Archive 24 octobre 2017  Deux années occupées pour Entrepreneuriat Haute-Yamaska  

29 avril 2025

Noburo: colocation pour travailleurs autonomes

COWORKING. Un peu partout dans le monde, le concept de coworking a fait ses preuves. Granby accueille à son tour un espace de cohabitation offert aux travailleurs autonomes grâce à l’initia- tive Noburo. Le concept est simple les travailleurs auto- nomes et microentreprises (moins de cinq employés) peuvent devenir membres de la coopérative Noburo. En payant leur cotisation mensuelle, les membres ont accès aux espaces de travail, aux salles de rencontre, à la cuisine et aux aires de repos. Pour le moment, les forfaits offerts sont de deux ou cinq jours par semaine. Le grand espace lumineux à aire ouverte situé au troisième étage de l’ex-usine Imperial Tobacco dispose d’une quinzaine de sta- tions de travail. «Le concept de coworking a été prouvé. C’est une philosophie sur mesure pour les tra- vailleurs autonomes et les microentreprises. L’important dans «coworking», c’est le «co». C’est une coopérative où tu viens chercher des collègues, des collaborateurs, de la cohé- sion», plaide le cofondateur Guillaume Joly. Ce que gagne l’entrepreneur solitaire c’est un environnement social et la sérendipité. «En venant ici, c’est sûr que t’as plus de chances qu’il se passe quelque chose. Que tu rencontres quelqu’un par hasard qui peut te faire avancer», ajoute celui qui a fréquenté la Station C à Montréal. Archive 25 février 2015  Noburo: colocation pour travailleurs autonomes

29 avril 2025

29 avril 2025

Une coop de professionnels nouveau genre à Granby

Le concept est simple: des travailleurs autonomes et microentreprises occupent un espace en devenant membres de la coopérative Noburo. Un peu partout dans le monde, le concept de coworking gagne en popularité. Et Granby accueille à son tour un tel espace de cohabitation pour des professionnels. Archive 25 février 2015  Une coop de professionnels nouveau genre à Granby

29 avril 2025

29 avril 2025

Un premier débat qui n’a pas eu lieu

ÉLECTIONS. Génération Avenir organisait mardi soir le premier de deux débats dans Shefford. Les quatre candidats ont répondu présent, mais le public n’a pas eu droit au débat attendu. Selon la formule choisie par les organisateurs, les candidats ne pouvaient que répondre à tour de rôle à la même question pigée au hasard. La modératrice leur avait formellement interdit de s’interpeller et elle s’est assurée de faire respecter rigoureusement la règle. Le problème, c’est que ce type de démonstration ouvre les portes toutes grandes aux candidats pour répondre n’importe quoi, pour bourrer le public ou pour contourner la vérité sans crainte d’être rabroués. On s’attendait à plus de rigueur de la part de jeunes gens d’affaires et jeunes professionnels que sont les membres de Génération Avenir (G.A.). En ce qui concerne le contenu, les candidats ont répondu à dix questions préparées par les membres de G.A. et pigées au hasard. Au total 20 questions ont été préparées et été envoyées aux candidats une semaine à l’avance. Avec tout ce temps de préparation, on se serait attendu à ce qu’ils arrivent prêts. Ça semblait être le cas de la plupart des candidats, à l’exception de Sylvie Fontaine du Parti conservateur. Madame Fontaine semblait démunie devant chacune des questions. Ses réponses étaient difficiles à suivre et souvent hors sujet ce qui créait un certain malaise. Voici un résumé en rafale des réponses obtenues: Comment stimuler le tourisme? Pierre Breton (Parti libéral du Canada) «Le défi est de s’assurer de travailler en collaboration et en concertation avec tous les organismes et les entreprises concernées pour renforcer notre force économique en tourisme.» Jocelyn Beaudoin (Bloc québécois) «Je veux soutenir l’aéroport Roland-Désourdy dans son projet de liaison Bromont-Toronto pour permettre d’aller chercher un tourisme financier très intéressant qui pourrait aider énormément la région de Shefford.» …

29 avril 2025

29 avril 2025

Première cohorte de «lean start-up» en Haute-Yamaska

AFFAIRES. Entrepreneuriat Haute-Yamaska saute dans le mouvement «lean start-up». L’organisme lance un appel de candidatures pour dénicher six à huit nouveaux entrepreneurs qui souhaitent mettre leur idée d’affaires à l’épreuve. Le concept «lean» vise à aider les entrepreneurs à valider leur idée avant de la mettre en application. Au lieu de consacrer des mois d’efforts et des milliers de dollars dans un projet sans savoir si les clients seront au rendez-vous, on teste le marché à peu de frais. «On a trop souvent négligé la relation avec le client potentiel, explique le conseiller aux entreprises Frédéric Bonner. En lean, le client devient un partenaire dès le départ.» Il s’agit de développer une étude de marché en utilisant les réseaux sociaux et autres outils technologiques pour rejoindre le client potentiel. Les plateformes de sociofinancement sont un exemple parfait où le client est consulté avant même la fabrication du produit. «L’erreur, c’est que les gens ne font pas la différence entre lancer une idée et lancer une entreprise», ajoute M. Bonner. Le «lean start-up» permet donc de valider le potentiel d’une idée avant de démarrer son entreprise. En appliquant par la suite la méthode du business model canevas, on s’assure de répondre aux neuf hypothèses du modèle d’affaires. Si ces réponses sont concluantes, on peut commencer à y investir temps, énergie et argent. «On applique la méthode scientifique à l’entrepreneuriat», résume le conseiller d’Entrepreneuriat Haute-Yamaska. Le mois dernier, le blogueur et journaliste de Les Affaires, Julien Brault, a offert une conférence à Granby sur le concept «lean». Julien Brault a récemment réalisé le défi de lancer une «start-up» en sept jours avec 700$. Cinq séances de travail Pour sa première cohorte lean, Entrepreneuriat Haute-Yamaska prévoit cinq séances de travail. Les six à huit candidats vont se réunir en atelier durant cinq vendredis après-midis consécutifs. La première …

29 avril 2025

28 avril 2025

Noburo: à dix membres d’afficher complet

Le premier espace de coworking de Granby, Noburo, a su tirer son épingle du jeu. À l’aube de son premier anniversaire, l’espace de travail collectif situé au troisième étage de l’ancienne usine Imperial Tobacco regroupe désormais une quinzaine de travailleurs autonomes et une micro-entreprise. Fondé il y a presque un an, Noburo continue à croitre, avec en moyenne un nouveau membre par mois. Au début de l’aventure, ils étaient cinq à arpenter les corridors de l’espace de colocation pour travailleurs autonomes. L’un des co-fondateurs, Guillaume Joly, spécialiste en expérience utilisateur, ne croit cependant pas que l’entreprise ira au-delà des 25 membres. «Le nombre de membres que nous avons est suffisant pour le nombre de citoyens de la région. À 20 ou 25 membres, on serait à maturité. Notre intention n’est pas de grossir», explique-t-il. […] Archive février 2016 2016-02-Gens-affaires-Richelieu-Estrie-Article

28 avril 2025

28 avril 2025

Une cohorte d’entrepreneurs sur le point d’être formée

ENVIRONNEMENT. Les gens qui souhaitent créer une entreprise pourront bénéficier de services d’accompagnement individuels par le biais d’Entrepreneuriat Haute-Yamaska et ainsi constituer une cohorte d’entrepreneurs pour son programme Accélération. Celui-ci vise à faire profiter de l’effet de groupe à quatre promoteurs qui ont un projet défini. Il prévoit également différentes formes d’aides dont pourront bénificier les quatre entrepreneurs retenus. Le point fort est l’hébergement en mode coworking, sans frais, pour une période de six mois chez Noburo, espace collectif de travail. Les personnes retenues pourront profiter d’un service d’accompagnement, individuel et en groupe, comprenant un coaching d’experts, des outils de visibilité et un accès potentiel au Fonds filières structurantes administrées par Entrepreneuriat Haute-Yamaska. Le programme dure six mois et vise à fournir aux entrepreneurs participants l’ensemble des outils et des connaissances nécessaires à l’optimisation de leur phase de démarrage. «Les candidats retenus auront l’occasion de définir leur proposition de valeur, explorer leur modèle d’affaires, construire un prototype et réaliser leurs premières ventes, suivant l’approche Lean Startup», explique Frédérick Bonner, conseiller chez Entrepreneurirat Haute-Yamaska. Le Fonds filières structurantes est une aide financière non remboursable de 5 000 $ destinée à des entreprises en démarrage. Cette aide s’adresse aux entreprises dans le domaine du développement de logiciels et de la robotique, des technologies propres, du développement durable, des biomatériaux et des produits innovants. Les personnes intéressées ont jusqu’au 13 octobre 2017 pour soumettre leur candidature. Plus de détails au www.eh-y.ca/acceleration. (TC Media)  Archive 7 août 2017  Une cohorte d’entrepreneurs sur le point d’être formée

28 avril 2025